Après plusieurs années d’expérience à Paris, nous tenions à retrouver une vie plus proche de ce que nous avions vécu enfants. Pour avoir bien connu la vie en milieu rural, Arnaud a grandi au pied de la Montagne noire dans le Tarn et Léa dans les vallons du pays vert qu’est le Cantal, nous ne l’avons jamais idéalisée. Ce retour aux sources, à la terre et au vert, s’est accompagné d’une nouvelle réflexion vis-à-vis de notre métier d’architecte. 

Nous voulons perpétuer dans notre pratique, le « bon sens paysan » et nous dessinons des volumes qui font sens dans le territoire dans lequel ils s’inscrivent et qui entrent en résonnance avec l’architecture existante. Nous voulons donner à voir une certaine vérité constructive dans nos projets et mettons à l’honneur les techniques locales et empiriques de mise en œuvre.

La matière est un élément essentiel du dessin des projets, alors nous proposons aux maîtres d’ouvrage des matériaux à l’état brut, peu transformés, non industriels au maximum, sans camouflage ni pastiche, nous dessinons une architecture franche et assumons la juxtaposition de vieilles pierres avec un béton bouchardé par exemple.